lundi 31 décembre 2007

Renault et Citroën

Je sors aujourd'hui de rendez-vous chez Renault et Citroën.
Les premiers sont en plein changement de gamme, et n'ont donc aucun véhicule GNV à nous proposer avant 15 jours - 1 mois (qui a dit que le GNV était le parent pauvre ?). Chez Citroën, par contre, vendeur sympa, prix doux, tout baigne. Il ne sait par contre pas de quelle subvention on pourra bénéficier, mais c'est compréhensible : tout ça change demain, et le gouvernement communique surtout sur les rejets de CO2, pas sur les carburants alternatifs.

vendredi 7 décembre 2007

Première déconvenue

Aujourd'hui, on commence les rendez-vous chez les concessionnaires. Le premier est Peugeot. Le vendeur, puant, nous fait bien comprendre qu'il faut vraiment être idiots pour acheter un véhicule GNV. L'entrevue tourne à l'altercation et nous débarrassons le plancher.
On savait que ce ne serait pas évident, mais là, c'est carrément décourageant. Je continuerai les rendez-vous seul, et Laure ne reviendra avec moi qu'une fois le choix arrêté, pour la signature.

samedi 1 décembre 2007

Le choix du GNV

Ça y est, notre choix est fait, ce sera GNV. Un choix difficile. Petit résumé des arguments qui ont pesé.

- Les pour :

  • Le GNV rejette 25% de CO2 en moins que l'essence.
  • Le GNV ne pollue pas du tout (aucune émission de particules, celles qui encrassent les poumons de nos bambins en ville).
  • Le GNV coûte moins cher que l'essence, et la différence va s'amplifier au fur-et-à-mesure de l'augmentation du prix du pétrole.
  • Un véhicule GNV ne coûte pas plus cher à l'achat.
  • Contrairement au GPL, le GNV ne présente pas de risque d'explosion. Il est même moins dangereux que l'essence. On reviendra sur ce point plus tard.
  • Les stocks de gaz naturel dans le monde sont beaucoup plus importants que ceux de pétrole, moins exploités, et on commence à fabriquer du GNV à partir de nos ordures, c'est la méthanisation. Un avenir moins bouché que le pétrole, donc.
  • Il existe des bus au GNV depuis plus de 10 ans. La technologie est donc bien maîtrisée.
- Les contre :
  • Il existe une vingtaine de stations de remplissage GNV en France. Dont, pour nous, une à Montpellier. C'est sport !
  • Nous n'avons pas vraiment de certitude quant au coût : on nous donne des prix d'achat et de consommation parfois en m3, parfois en litres. Mais les témoignages trouvés confirment que c'est moins cher. On y croit donc.
  • Un véhicule GNV est impossible à revendre : personne n'en a, personne n'en veut. Pour nous, ce n'est pas gênant. On compte bien le garder au moins 10 ans.
  • Nous n'avons aucune info précise, mais fatalement, le coffre sera occupé par les bouteilles de gaz. Dans quelles proportions ? Impossible de savoir.
  • Le principal fournisseur de gaz naturel, en France, c'est la Russie. Qui profite de notre dépendance pour taper sur les Tchétchènes tranquillement (cette dernière affirmation n'engage que moi ;-).
Aucun argument contre n'est bloquant, nous décidons de sauter le pas...

LE site qui fournit le plus d'informations, et les plus complètes, est sans surprise Wikipédia.

Nota : ce message est publié après-coup, le 26/04/08. Je ne
suis plus vraiment sûr de la date exacte à laquelle on a pris cette décision. Mais bon, quelle importance ?